Comment utiliser le numĂ©rique pour bĂątir la ville de demain Celui-ci prĂ©cise aussi l’importance de la gestion des documents de chantiers et de la gestion des plans : « Avoir une maquette numĂ©rique en plan 2D permettrait de mettre l’accent sur des zones ayant des spĂ©cificitĂ©s. » Le numĂ©rique doit aussi permettre de faire optimalement communiquer les Àpartir d'un contenu iconographique illustrant des projets (existants ou utopiques) d'initiatives architecturales en phase avec la nature, les participants seront invitĂ©s Ă  rĂȘver la ville de demain et Ă  la rĂ©aliser en maquette. L'objectif de l'atelier est d'investir toutes les dimensions de l'espace urbain: dessins au sol et sur les murs Ă  la craie, vĂ©gĂ©talisation des surfaces Lestand du SIG 3D de l'euromĂ©tropole de Strasbourg Ă©tait l'une des attractions de ce premier jour de FIG. Et pour cause : Philippe Slisse et son Ă©quipe ont recréé le centre-ville de Strasbourg, en 3D sur Lechapitre sur « la ville de demain» a fait rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves Ă  la façon de vivre en ville aujourd’hui pour inventer le futur. Ils savent dĂ©jĂ  qu’en 2050, les villes rassembleront 66% de la population mondiale. Et que pour Uneville qui s'inspire de la nature. Bienvenue dans la ville de demain! Du 16 au 23 mai 2014 Ă  l'Onde, Théùtre Centre d'Arts de VĂ©lizy-Villacoublay : « Ville biomimĂ©tique, ville de demain » À l'heure oĂč l'urbanisation cristallise les dĂ©fis environnementaux et oĂč s'effectue une prise de conscience de plus en plus aiguĂ« des impacts, du poids et du rĂŽle de nos citĂ©s, les villes se Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd. Posez une question Pour pouvoir poser une question, vous devez souscrire Ă  un abonnement familial. DĂ©couvrir l'offre Toutes les questions de parents Pour pouvoir accĂ©der Ă  toutes les questions de parents, vous devez souscrire Ă  un abonnement familial. DĂ©couvrir l'offre GĂ©ographie Plus de la moitiĂ© de l’humanitĂ© vit en ville et le mode de vie urbain recouvre des rĂ©alitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes. Dans le deuxiĂšme chapitre sur La ville de demain », le professeur entraĂźne ses Ă©lĂšves Ă  imaginer la ville du futur comment s’y dĂ©placer ? Quels types d’habitats ? Comment intĂ©grer le dĂ©veloppement durable pour amĂ©nager des villes durables » ? Comment faire cohabiter des populations diffĂ©rentes ? Les Ă©lĂšves doivent s’imaginer la mĂ©tropole la plus proche de chez eux dans 20 ans et la façon dont ils l’ professeur peut s’appuyer sur plusieurs exemples concrets comme les Ă©coquartiers Bedzed en Angleterre ou le Millenium Village au Royaume-Uni ou le projet Lilypad au large de Monaco. Vous trouverez ici d'autres projets de citĂ©s du futur et ici des rĂ©alisations d'Ă©lĂšves sous forme de cartographies imaginaires. Un travail magnifique. Ce chapitre peut aussi se prĂȘter Ă  une approche pluridisciplinaire avec la SVT ou la technologie par exemple
Retrouvez tout le programme de gĂ©ographie ici. Le Monde Afrique L’Afrique en villes 28. Pour Mohamed Amine El Hajhouj, directeur de la SociĂ©tĂ© d’amĂ©nagement de Zenata, le projet dĂ©veloppĂ© prĂšs de Casablanca pourrait ĂȘtre exportĂ© dans d’autres pays. L’éco-citĂ© de Zenata va-t-elle faire oublier l’échec des villes nouvelles au Maroc ? Depuis dix ans, les citĂ©s flambant neuves construites Ă  travers le royaume peinent Ă  sĂ©duire les nouveaux habitants, pris au piĂšge dans des villes fantĂŽmes excentrĂ©es. Cette fois, le Maroc s’est lancĂ© dans la construction d’une ville qui se veut intelligente et respectueuse de l’environnement. InaugurĂ© en 2006 par le roi Mohammed VI, le projet d’éco-citĂ©, une expĂ©rience inĂ©dite en Afrique, devrait accueillir 300 000 habitants d’ici Ă  2030. Rien n’est laissĂ© au hasard. Zenata est assise sur un bien foncier d’une grande valeur financiĂšre appartenant Ă  l’Etat une rĂ©serve stratĂ©gique de 1 830 hectares avec une façade maritime de 5 km Ă  la frontiĂšre nord-est de Casablanca, capitale Ă©conomique oĂč se concentre plus de 30 % du PIB marocain. Et alors que les autres villes nouvelles ont Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ©es Ă  des maĂźtres d’ouvrage peu scrupuleux, la future Ă©co-citĂ© s’est dotĂ©e de sa propre structure, la SociĂ©tĂ© d’amĂ©nagement de Zenata SAZ. Celle-ci a fait appel au cabinet français Reichen & Robert et a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’appui financier de l’Agence française de dĂ©veloppement AFD, partenaire du Monde Afrique et de la Banque europĂ©enne d’investissement BEI. PrĂ©sentation de notre sĂ©rie L’Afrique en villes Reste que beaucoup sont sceptiques quant au rĂ©alisme d’une telle Ă©co-citĂ© », un concept qui a souvent Ă©chouĂ© dans le monde. Dans un entretien au Monde Afrique, Mohamed Amine El Hajhouj, directeur gĂ©nĂ©ral de la SAZ, dĂ©fend quant Ă  lui un modĂšle de ville durable pouvant rĂ©volutionner, selon lui, la construction des villes nouvelles au Maroc et en Afrique, oĂč le royaume a engagĂ© une vaste politique d’expansion Ă©conomique. Pourquoi crĂ©er une ville nouvelle aux portes de Casablanca, la plus grande ville du Maroc ? Mohamed Amine El Hajhouj Casablanca a besoin de crĂ©er de nouvelles centralitĂ©s urbaines. Depuis longtemps, le manque de centralitĂ©s oblige la population nombreuse Ă  se dĂ©placer, or le dĂ©placement est le principal vecteur de pollution urbaine. Par ailleurs, le projet a Ă©tĂ© initiĂ© pour rĂ©pondre Ă  un manque Ă  Casablanca, la classe moyenne n’arrive plus Ă  se loger. Les annĂ©es 2000 ont connu une explosion immobiliĂšre. On trouve essentiellement de l’habitat social ou des logements de haut standing, voire de trĂšs haut standing. Zenata est destinĂ©e Ă  la classe Ă©mergente. ConcrĂštement, comment se traduit la dĂ©marche d’éco-conception ? Il s’agit de construire une ville intelligente en termes de mobilitĂ©, d’accĂšs aux soins, d’équitĂ© sociale, d’exploitation de l’espace public, de sĂ©curitĂ©, de gestion des rĂ©seaux et de traitement des dĂ©chets. A Zenata, l’espace vert constitue 30 % du territoire, soit 15 m2 par habitant, sachant que l’Organisation mondiale de la santĂ© [OMS] en recommande 10. C’est une petite rĂ©volution au Maroc. Pour la premiĂšre fois, les parents avec une poussette, les seniors, les handicapĂ©s ou les non-voyants pourront accĂ©der aux espaces publics. Nous allons rendre la ville aux piĂ©tons. Episode 12 A LomĂ©, l’architecte SĂ©namĂ© Koffi veut transposer les vertus du village africain Ă  la ville Cette dĂ©marche correspond-elle Ă  la rĂ©alitĂ© sociale et culturelle des Marocains ? D’aprĂšs une enquĂȘte que nous avons menĂ©e sur le terrain, l’usager marocain prĂ©fĂšre investir dans des logements de plus petite taille mais de plus grande qualitĂ© environnementale. Il peut investir 5 Ă  10 % de plus pour un logement Ă©conome Ă  condition que sa facture Ă©nergĂ©tique se rĂ©duise et que l’espace public soit offert. Et Ă  la rĂ©alitĂ© Ă©conomique du pays ? Notre concept a Ă©tĂ© cristallisĂ© dans un rĂ©fĂ©rentiel d’éco-citĂ© que nous avons labellisĂ© Ă  l’occasion de la COP22 [ConfĂ©rence de Marrackech sur les changements climatiques, en 2016] avec Cerway, l’entitĂ© française qui certifie les projets HQE [haute qualitĂ© environnementale]. Ce label s’inspire de toutes les normes internationales mais il Ă©pouse en mĂȘme temps la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des pays Ă©mergents. Au Maroc, le bĂątiment Ă©co-conçu est un bĂątiment Ă©conome qui n’a pas besoin d’atteindre les normes HQE mais rĂ©pond spĂ©cifiquement Ă  nos besoins Ă©conomiques. Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot MĂȘme s’ils ne sont pas labellisĂ©s HQE, les bĂątiments Ă©co-conçus coĂ»tent plus cher. Comment garantir l’éco-conception face Ă  des promoteurs soumis Ă  des exigences de rentabilitĂ© ? Nous avons Ă©tabli un cahier des charges dans lequel nous imposons dans certains cas, proposons dans d’autres, les concepts de dĂ©veloppement durable aux promoteurs. Nous avons Ă©galement travaillĂ© sur les business models des promoteurs pour voir si ce surcoĂ»t ne dĂ©passe pas 5 Ă  10 %. A Zenata, les prix du foncier sont infĂ©rieurs au marchĂ© car nous voulons offrir aux promoteurs une charge infĂ©rieure pour leur permettre de construire aux normes demandĂ©es. Vous souhaitez limiter l’usage de la voiture. Comment Ă©viter les dĂ©placements Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur de la ville, notamment pour les futurs habitants de Zenata qui travailleront Ă  Casablanca ? A Zenata, chaque quartier, que l’on appelle unitĂ© de vie », est conçu de maniĂšre semi-indĂ©pendante avec un espace public indĂ©pendant, des Ă©quipements publics indĂ©pendants, des Ă©coles privĂ©es et publiques, des dispensaires, des cabinets mĂ©dicaux, des commerces, etc. Les gens n’auront plus Ă  prendre leur voiture au quotidien. Pour les dĂ©placements Ă  l’extĂ©rieur, un projet de construction d’un RER reliant Mohammedia Ă  Casablanca, en passant par Zenata, est en cours. Tandis qu’une deuxiĂšme ligne de tramway est dĂ©jĂ  en construction. Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide Ă  Casablanca A qui appartient le foncier ? Qu’en est-il des habitants des bidonvilles qui vivaient sur le terrain ? Le foncier est partagĂ© entre le secteur privĂ© et l’Etat. Comme partout dans le monde, la crĂ©ation d’une ville nouvelle se base sur une dĂ©claration d’utilitĂ© publique, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’expropriation, rĂ©gie par une procĂ©dure juridique. Les habitants des bidonvilles ne sont pas sujets Ă  expropriation car ils Ă©taient installĂ©s sur des terrains qui ne leur appartiennent pas. Mais puisque nous sommes dans une approche inclusive, nous avons dĂ©cidĂ© de les inclure dans le projet. C’est ce que j’appelle le droit du premier habitant. A Zenata, environ 180 hectares sont rĂ©servĂ©s au relogement de ces habitants, soit 50 000 personnes. OĂč en est le projet aujourd’hui ? Le projet a dĂ©jĂ  franchi plusieurs Ă©tapes. L’alimentation en eau potable, l’électrification et les travaux d’assainissement sont achevĂ©s. L’échangeur autoroutier est prĂȘt. Tous les travaux d’infrastructures liĂ©s Ă  la partie cĂŽtiĂšre sont en cours de construction. Le pĂŽle commercial, le pĂŽle santĂ© et le pĂŽle Ă©ducation sont en route. Une ville ne se construit pas du jour au lendemain, c’est un projet sur une trentaine d’annĂ©es. Lire aussi Ville vivable, ville durable ? Tous les projets de villes nouvelles qui ont vu le jour au Maroc sont considĂ©rĂ©s comme un Ă©chec. En quoi Zenata est-elle diffĂ©rente ? Un indicateur Ă©loquent m’a laissĂ© perplexe quand j’ai commencĂ© Ă  travailler sur le projet de Zenata 75 % des villes nouvelles construites dans le monde sont considĂ©rĂ©es comme un Ă©chec. Pourquoi ? D’une part Ă  cause de l’accessibilitĂ©. Or notre premiĂšre trame de rĂ©flexion s’est concentrĂ©e sur les transports en commun et les infrastructures d’accĂšs. D’autre part Ă  cause la mono-spĂ©cialitĂ©. On condamne les villes nouvelles Ă  des villes-dortoirs ou, Ă  l’inverse, Ă  des villes industrielles. A Zenata, nous avons trouvĂ© le juste Ă©quilibre entre rĂ©sidentiel et activitĂ© un emploi pour trois habitants. C’est le bon ratio aujourd’hui pour assurer le succĂšs d’une ville nouvelle. En crĂ©ant votre propre label Ă©co-citĂ©, avez-vous l’ambition de construire d’autres villes sur le modĂšle de Zenata ? Zenata est un projet pilote qui a Ă©tĂ© initiĂ© sur instruction royale. L’idĂ©e, Ă  travers notre rĂ©fĂ©rentiel labellisĂ©, est de rĂ©pondre Ă  la politique du roi Mohammed VI de se tourner vers l’Afrique. Nous voulons exporter ce modĂšle sur le continent africain et peut-ĂȘtre dans d’autres pays du Sud. C’est pourquoi nous avons pris en compte la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des pays Ă©mergents, pas seulement du Maroc. A travers cette dĂ©marche d’éco-conception, nous allons pouvoir certifier des territoires et concevoir des villes dans d’autres pays Ă©mergents. Nous tenons particuliĂšrement Ă  aider les pays africains, nos pays frĂšres, Ă  construire les villes durables de demain grĂące Ă  la valise Ă  outils urbaine que nous avons créée. Le sommaire de notre sĂ©rie L’Afrique en villes » Cet Ă©tĂ©, Le Monde Afrique propose une sĂ©rie de reportages dans seize villes, de Kinshasa jusqu’à Tanger. Episode 30 La nouvelle Tanger, grand Ɠuvre de Mohammed VI Episode 29 Tamesna, une ville pas smart » du tout aux portes de Rabat Episode 28 Avec l’éco-citĂ© de Zenata, le Maroc veut crĂ©er un modĂšle pour les villes africaines » Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide Ă  Casablanca Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot Episode 25 On essaie de vendre aux Africains un concept de ville Ă©laborĂ© dans les confĂ©rences internationales » Episode 24 TER et couloirs de bus les projets pour dĂ©sengorger Dakar Episode 23 Les cars rapides, une institution sĂ©nĂ©galaise en sursis Episode 22 Au SĂ©nĂ©gal, un reporter-GPS dans les embouteillages de Dakar Episode 21 Ouaga, c’est tout dans le centre et rien dans les autres quartiers, mais ça va changer » Episode 20 A Ouagadougou, la mairie veut dĂ©velopper des centres-villes secondaires Episode 19 Les Abidjanais victimes des particules fines Ă  qui la faute ? Episode 18 Une star de l’architecture veut redonner vie Ă  Jamestown, quartier historique dĂ©shĂ©ritĂ© d’Accra Episode 17 A dĂ©faut de noms de rue, une appli gĂ©nĂšre des codes pour se repĂ©rer Ă  Accra Episode 16 Une journĂ©e avec Janet Adu, prĂ©sidente des bidonvilles du Ghana Episode 15 Africa Global Recycling, la PME togolaise qui transforme les dĂ©chets en or Episode 14 LomĂ© la poubelle », bientĂŽt de l’histoire ancienne ? Episode 13 Tout s’invente dans le fab lab » de LomĂ©, mĂȘme la ville de demain Episode 12 A LomĂ©, SĂ©namĂ© Koffi Agbodjinou veut transposer les codes du village Ă  la ville Episode 11 A l’école d’architecture de LomĂ©, dĂ©fense de copier les villes occidentales Episode 10 A Cotonou, l’agriculture urbaine perd du terrain face au bĂ©ton Episode 9 GrĂące Ă  la tomate, la ville nigĂ©riane de Kano se voit dĂ©jĂ  en DubaĂŻ du Sahel » Episode 8 Au Nigeria, une radio lutte contre les bulldozers dans les bidonvilles de Port Harcourt Episode 7 BangangtĂ©, la ville la plus propre du Cameroun, manque cruellement d’eau Episode 6 A Douala, les parfums mortels » de la dĂ©charge du Bois des singes Episode 5 Pour continuer de rayonner, Douala contrainte de se rĂ©inventer Episode 4 CoupĂ©e de son arriĂšre-pays, Bangui vit dans sa bulle Episode 3 Une journĂ©e avec JosĂ©e Muamba, qui rĂȘve d’une Kinoise avec des ambitions » Episode 2 MĂ©gapole insaisissable, Kinshasa croĂźt hors de tout contrĂŽle Episode 1 Un milliard de citadins dans vingt ans l’Afrique est-elle prĂȘte ? PrĂ©sentation de la sĂ©rie L’Afrique en villes » 28 Ă©tapes, 15 reporters Ghalia KadiriCasablanca, correspondance Comment Ă©valuer une maquette ? Le travail peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© en Accompagnement personnalisĂ© AP ou en Enseignement Pratique Interdisciplinaire EPI. Il est le fruit d’un travail de groupe et a pour but d’apprendre autrement. L’élĂšve est confrontĂ© Ă  une tĂąche complexe, il doit dresser des hypothĂšses, faire des choix, chercher des solutions. La mutualisation est essentielle et dans ce type de travaux, certains s’investissent davantage, mais chacun doit participer un tableau Qui a fait quoi » ? permet de rappeler l’importance du travail collaboratif. Dans ce type de travail, l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© est un atout, et tous peuvent exceller, car nous sortons du cadre scolaire pour emprunter des chemins de traverse. Il revient au professeur d’insister sur la nĂ©cessitĂ© d’utiliser les ressources disponibles, les matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration. En amont, le travail est padlets., des liens sont proposĂ©s, lĂ  ! Les travaux seront exposĂ©s au CDI de l’établissement. Vous souhaitez lire la suite ? Actifs dans le dĂ©bat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pĂ©dagogiques, nous cherchons Ă  proposer des services multiples, Ă  commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. AdhĂ©rer aux Clionautes pour accĂ©der aux ressources disponibles dans l'espace rĂ©servĂ© ne se limite pas Ă  un simple rĂ©flexe consumĂ©riste. La modestie de la cotisation demandĂ©e ne saurait donc constituer un obstacle pour un soutien Ă  notre dĂ©marche. Le 4 novembre 2029, 18 heures un descendant de Monsieur Arpel, l'un des personnages du film Mon Oncle » de Jacques Tati, rentre chez lui. Il pianote sur son smartphone pour rĂ©chauffer sa belle maison aux murs courbĂ©s et en bĂ©ton recyclé  VoilĂ  Ă  quoi pourrait ressembler l'habitat du futur. Pour l'inventer, les entreprises de construction, cabinets d'architectes et start-up commencent dĂšs aujourd'hui Ă  se doter de nouvelles BIM manageurLe BIM Building Information Modeling, c'est une maquette numĂ©rique en 3D et de nouvelles mĂ©thodes de travail. Avec les logiciels BIM, la structure, les matĂ©riaux, les Ă©quipements du futur bĂątiment sont conçus et assemblĂ©s virtuellement. Ainsi, avant mĂȘme la mise en chantier, le bureau d'Ă©tudes est Ă  mĂȘme de dĂ©tecter les problĂšmes une poutre qui interfĂšre avec une canalisation par exemple et de les corriger. Ces logiciels assemblent Ă©galement de nombreuses donnĂ©es de la rĂ©alisation du projet normes, coĂ»t, et mĂȘme prĂ©visions mĂ©tĂ©o pour planifier le travail sur les chantiers. Ils les centralisent sur une mĂȘme plate-forme pour que tous les acteurs aient accĂšs aux mĂȘmes informations. Le BIM manageur s'assure que toutes les donnĂ©es sont bien collectĂ©es, mises Ă  jour et partagĂ©es. Il faut des compĂ©tences en modĂ©lisation, en gestion des donnĂ©es et savoir aussi comment on construit un immeuble. Nos Ă©tudiants sont principalement des architectes et des ingĂ©nieurs », explique Olivier Celnik, directeur associĂ© de Z. Studio Architectes et directeur du master spĂ©cialisĂ© BIM Ă  l'École des Ponts manageurIl a un profil technicien licence professionnelle gestionnaire de l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique ou performance Ă©nergĂ©tique et environnementale des bĂątiments. Son rĂŽle rĂ©duire la consommation d'un immeuble sans rogner sur le confort des occupants. Il est sollicitĂ© dĂšs la phase de conception et donne ses recommandations sur l'orientation du bĂątiment, l'agencement de l'espace
 Il prĂ©conise les capteurs Ă  mettre en place et leur emplacement pour mesurer en temps rĂ©el la consommation Ă©nergĂ©tique du bĂątiment. L'immeuble construit, il poursuit sa mission en analysant les sources de dĂ©perdition Ă©nergĂ©tique et en proposant des R & D Entre 40 et 50 milliards de tonnes de sable sont extraites par an sur la planĂšte. Comment pourrions-nous construire demain des immeubles en bĂ©ton si nous n'avons plus de sable ou s'il est trop cher ? » s'interroge FrĂ©dĂ©ric Fauberteau, enseignant-chercheur et responsable du dĂ©partement nouvelles Ă©nergies Ă  l'École supĂ©rieure d'ingĂ©nieurs LĂ©onard de Vinci. Pour lui, les entreprises vont devoir recruter des ingĂ©nieurs recherche et dĂ©veloppement R & D capables de faire le lien entre le monde scientifique et les entreprises pour trouver comment recycler du bĂ©ton sans que ce nouveau matĂ©riau ne perde en 3DLa maison Yhnova, dans le quartier de la BottiĂšre Ă  Nantes Loire-Atlantique, a Ă©té  imprimĂ©e sur place! Elle fait 95 m2, comprend 5 piĂšces, aux murs arrondis une prouesse pour un maçon. Ce projet a Ă©tĂ© portĂ© par des architectes, des professionnels de la robotique et des chercheurs en sciences des matĂ©riaux. Cette technique apporte plusieurs avantages rapiditĂ© dans la construction, libertĂ© des formes, moins de dĂ©chets sur le chantier et de pĂ©nibilitĂ© au travail. D'autres projets de ce type devraient se dĂ©velopper dans l' lire La Ville intelligente pour les nuls », de Lorraine Auffray et Christophe Barge, Ă©ditions First, 2017, 384 pages, 22,95 consultez les derniĂšres offres d'emploi 54 % de la population mondiale vit actuellement en zone urbaine. En 2050, cette part aura dĂ©passĂ© les 65 %*. La ville est manifestement l’espace de vie de demain et il faut l’organiser de façon Ă  ne pas finir Ă©touffĂ© par la concentration dĂ©mographique. C’est pourquoi de nombreux mĂ©tiers travaillent Ă  concevoir et mettre sur pied les bĂątiments, quartiers et villes intelligentes du futur. Certains sont nĂ©s d’une nouvelle technologie issue de la construction et conquiert peu Ă  peu d’autres secteurs. D’autres, dĂ©jĂ  existants, mutent pour s’adapter aux nouveaux besoins d’habitants en quĂȘte de plus de proximitĂ©. Tous sont sans conteste des filiĂšres d’avenir. De quoi crĂ©er quelques vocations. Auditeur BIM et BIM manager des jeunes mĂ©tiers inspirĂ©s du bĂątimentAu cƓur des chantiers de villes et quartiers intelligents, la technologie du Building Information Modeling BIM rĂ©volutionne les maniĂšres de mener un projet. Cette maquette numĂ©rique dĂ©taillĂ©e et collaborative permet Ă  tous les acteurs d’un projet de l’électricien au client final, de pouvoir modifier en temps rĂ©el une vue 3D pour visualiser le bĂątiment ou le quartier en cours de conception. Une sorte de chantier virtuel avant les vrais travaux. Vu l’importance de cette technologie, des prestataires et de nouveaux mĂ©tiers sont nĂ©s autour de sa maĂźtrise. C’est le cas chez NextGen Village, une entreprise chez qui l’on peut trouver des auditeurs BIM. Ces professionnels accompagnent entreprises et acteurs publics dans leur transition numĂ©rique en installant une solution BIM adaptĂ©e aux besoins du client. Au Perray-en-Yvelines 78 par exemple, une commune qui souhaite devenir Ă  la fois autonome et productrice d’énergie, les auditeurs BIM de NextGen Village interviennent auprĂšs des agents de la collectivitĂ© pour les convertir au BIM, ce qui leur permettra ensuite de gĂ©rer l’installation d’une centrale biomasse afin de crĂ©er Ă  la fois de l’électricitĂ© et de la chaleur Ă  partir de combustible naturel. Il y a aussi les BIM managers, sorte de chefs de projet augmentĂ©s, chargĂ©s de coordonner et contrĂŽler la conception ou l’exploitation d’un bĂątiment, d’un quartier entier, voire d’une ville. Ils jonglent entre jargon numĂ©rique et vocabulaire politique pour mettre d’accord les diffĂ©rents acteurs d’un projet. Outre des compĂ©tences techniques, le BIM manager doit ĂȘtre dotĂ© d’un esprit de synthĂšse et ĂȘtre capable de comprendre les enjeux des acteurs dans un projet. Il est pĂ©dagogue, sait expliquer, nĂ©gocier, partager les ambitions de chacun et embarquer les acteurs vers un mĂȘme objectif », rĂ©sume Marie-Françoise Guyonnaud, responsable du MBA Smart city et management des Ă©co quartiers Ă  l’Institut LĂ©onard de Vinci et prĂ©sident de NextGen Village. À titre, d’exemple, un BIM manager qui intervient dans la phase d’exploitation d’un bĂątiment, est capable selon Marie-Françoise Guyonnaud de rĂ©duire de 75 % sa facture Ă©nergĂ©tique grĂące Ă  des donnĂ©es du BIM qu’il aura analysĂ©es. >> En savoir plus avec Explorimmo À quoi ressembleront nos villes en 2050 ? Gestionnaire de l’énergie le concierge de la consommation d’énergieL’un des objectifs d’une smart city est de consommer le moins d’énergie possible. Place donc aux objets connectĂ©s Les capteurs sont lĂ  pour mesurer la consommation. Il faut ensuite l’analyser et envisager des amĂ©liorations », relĂšve Guillaume GuĂ©rard, enseignant-chercheur au dĂ©partement nouvelles Ă©nergies de l’École supĂ©rieure d’ingĂ©nieurs LĂ©onard de Vinci ESILV. C’est le rĂŽle des gestionnaires d’énergie qui travaillent pour les syndics de copropriĂ©tĂ©, les entreprises ou les services de l’État qui exploitent un bĂątiment. Les gestionnaires d’énergie de Green Office, une marque de Bouygues Immobilier, pilotent par exemple Ă  Meudon les locaux de l’entreprise Sopra Steria afin que les charges fixĂ©es dans le cadre d’un contrat de performance Ă©nergĂ©tique ne dĂ©passent pas les montants convenus. S’ils sont dĂ©passĂ©s, ces experts de la donnĂ©e sont capables d’attribuer un malus Ă  l’exploitant du bĂątiment et un bonus dans le cas contraire. Un architecte d’intĂ©rieur qui pense Ă  votre consommation d’énergieL’amĂ©nagement d’espace fait aussi partie d’un objectif de rĂ©duction de la consommation d’énergie. Entre alors en jeu un nouveau type d’architecte d’intĂ©rieur, appelĂ© parfois energy manager. Ceux-lĂ  n’interviennent pas pour vous conseiller sur la couleur de votre cuisine, mais plutĂŽt sur la disposition de l’électromĂ©nager et des meubles afin d’éviter toute dĂ©perdition de chaleur. On peut dĂ©jĂ  croiser ces profils plutĂŽt ingĂ©nieurs chez Stimergy, une sociĂ©tĂ© qui a installĂ© son data center sous la piscine municipale de la Buttes-aux-Cailles, dans le XIIIe arrondissement de Paris, pour chauffer l’eau grĂące Ă  la chaleur Ă©mise par les serveurs. À Saint-Étienne ou encore dans le XVe arrondissement de Paris, le mĂȘme procĂ©dĂ© a Ă©tĂ© installĂ© dans des immeubles d’habitation. Les nouvelles missions des facteursMais tout ne sera pas qu’ingĂ©nierie et big data dans la ville nouvelle gĂ©nĂ©ration. Les services de proximitĂ© devraient retrouver une raison de vivre, pour au moins un motif en 2050, un tiers de la population française sera ĂągĂ©e de plus de 60 ans**. La Poste y a vu une possibilitĂ© de diversification. Les facteurs sont des gens qui passent tous les jours chez nous et pourraient faire beaucoup de choses pour les personnes dont la mobilitĂ© est rĂ©duite portage de mĂ©dicaments, des soins basiques ou rĂ©cupĂ©rer des colis Ă  envoyer », remarque Christian Grellier, directeur de l’innovation et du dĂ©veloppement durable de Bouygues Immobilier. Les facteurs de La Poste se chargent dĂ©jĂ  d’effectuer des visites rĂ©guliĂšres aux seniors, dans le cadre de l’offre Veiller sur mes parents ». Plus rĂ©cemment, une partie des agents postiers ont ajoutĂ© une autre corde Ă  leur arc en faisant passer l’examen du code de la route au sein des antennes postales locales. Preuve que dans la smart city, le lien humain est loin de disparaĂźtre. * Estimations de la Banque Mondiale, 2015. **Projections de population pour la France mĂ©tropolitaine Ă  l'horizon 2050, Insee, 2006.

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